Vendredi 3 octobre
20h – Prix libre

Musiques et autres formes improvisées

En partenariat avec l’association MOTRICE

Trois univers, trois manières d’improviser avec sons et images.
Roue Libre #8 — une soirée d’expériences sensibles et imprévisibles.

> eRIKm
Dispositif électronique

Disappearing Words prend pour point de départ la liste de termes bannis de l’administration Trump — science-based, transgender, diversity, climate change… Ces mots, confiés à une voix artificielle générée par IA, apparaissent comme une mémoire fragile, déjà menacée d’effacement. Intégrés au dispositif Idiosyncrasie, conçu à partir de flux sonores en temps réel et de matériaux bruts réagencés, ils entrent dans un processus de transformation continue. Peu à peu, la voix se brouille, se dissout, se confond avec les flux et dérive vers l’entropie : un état où le sens s’efface, où la matière sonore se décompose en un champ instable et imprévisible.
Entre mémoire et disparition, Disappearing Words met en tension le langage politique et sa manipulation avec la fragilité de toute trace sonore, interrogeant la manière dont les mots peuvent être effacés, détournés ou rendus inaudibles.

> Romain Charpentier
Banjo solo

Un banjo, cinq cordes, dix doigts, huit boutons, distendre des airs du passé, fantasmer les traditions du futur, répéter encore, détours en Amérique…

> Jeannie Brie / Théo Strauss
Live audiovisuel

Jeannie Brie manipule des images en temps réel créées l’instant d’avant. Issue de ses archives, elle les transforme par boucles, superpositions et effets de texture. Les images apparaissent comme des rêves en construction, sans cesse réinterprétées.
Théo Strauss tisse une trame sonore faite de synthétiseurs, d’archives sur cassettes – fragments de blues désarticulés enregistrés au fil de ses heures perdues – qu’il mêle à des effets analogiques. Sa recherche sur les timbres, les répétitions et la spatialisation instaure un climat hypnotique.
Ensemble, ils dialoguent et élaborent un univers immersif, habité de réminiscences.